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La guerre des générations aura-t-elle lieu ?

Guérin S., Tavoillot P-H., Calmann Lévy, 2017

« Vous avez aimé la lutte des classes, le clash des civilisations, le conflit des sexes ? Vous allez adorer la guerre des générations ! Enfants contre parents, jeunes pauvres contre vieux riches, actifs contre inactifs, digital natives contre zombies du livre, modernes contre ringards… voilà la guerre qu’on nous annonce pour les temps à venir.
Sauf que celle-ci n’aura pas lieu !
Tout montre au contraire que le lien intergénérationnel se renforce.
Nous croyons vivre la guerre des générations, alors que nous avons la paix des âges.
Fondé sur de nombreuses enquêtes et sur l’étude d’initiatives concrètes, ce livre propose un autre regard — enfin positif ! — sur l’intergénérationnel d’aujourd’hui.
Avec des pistes d’actions réelles pour inventer enfin une vraie politique de tous les âges et pour toutes les générations. »

Table

Couverture
Prologue

I. Quelle lutte des âges ?4

II. Métamorphose des âges ou le grand flou des générations

III. Alli-âges ou la nouvelle alliance des âges

IV. Vers une société de l’intergénération

Conclusion. Pour un nouveau pacte intergénérationnel

APPRENDRE TOUT AU LONG DE LA VIE. ENJEUX ET DÉFIS

Campiche R.-J., Dunant Y., À LA RETRAITE, LES CAHIERS AU FEU ?,  Éditions Antipodes, 2018

« Quels sont les problèmes auxquels nous nous heurtons  au moment de la retraite? Que faire de ce temps libre brusque ment à portée de main? Comment vieillir sans dépérir ?

On prétend qu’on vit sa retraite comme on a vécu sa vie professionnelle. Peut-être, mais pas nécessairement! On peut donner un sens à cette nouvelle tranche de vie et découvrit qu’on n’est pas «fini» mais capable d’apprendre de nouvelles choses, de forger un projet, de le réaliser. Aussi, acquérir de nouveaux savoirs, faire valoir son expérience tout en nouant de nouvelles relations permet de trouver une nouvelle confiance en soi. On sait aussi que faire travailler son cet veau alimente le capital cognitif de chaque personne. À ce titre, la formation et l’éducation sont essentielles à la bonne santé, quel que soit l’âge de la personne concernée. Mais quelle formation? Comment se faire reconnaître connue Adulte aîné et rester intégré ?

La formation n’est pas accessible à tout le monde et souvent monopolisée par le souci de la production. Or, elle doit ai der à vivre et pour cela retrouver sa dimension universelle. Faire du sport, s’alimenter sainement c’est bien. Mais en négligeant la formation, on ampute l’individu de la capacité de comprendre ses choix et de fixer des priorités. »

Les auteur-e-s: Roland J. Campiche, sociologue; Yves Dunant, neurobiologi.ste ; Roger Darioli, médecin; Benoît Gaillard, enseignant; Farinaz Fassa Rccrosio, sociologue; Jacques Lanarès, neuropsychologue; Pierre Lasser, Secrétaire central de la Fédération suisse des retraités; Gabriel Noble, psychologue; Martine Ruchat, historienne de l’éducation.

Table des matières

INTRODUCTION

Roland J. Campiche……………………………………………………………………. 7

EXPÉRIENCES DE VIE

1.      Roland J. Campiche : À la retraite, les cahiers au feu ?…….. 17

2.       Pierre Lasser: Sans les seniors, une société s’ampute du passé récent et fragilise l’avenir………………………………………… 25

LES ÉCHANGES ENTRE GÉNÉRATIONS

3.       Martine Ruchat: L’apprentissage informel entre générations: une clé de compréhension réciproque    …. 39

4.       Benoît Gaillard: Les Adultes aînés vus par la génération Y… 53

JETER LES CAHIERS AU FEU N’A PAS DE BASE SCIENTIFIQUE!

5.       Jacques Lanarès : Apprendre sans se méprendre!……………….. 57

6.       Yves Dunant: La réserve cognitive, un capital pour la prévention des maladies neurodégénératives……………. 69

7.       Roger Darioli : La formation continue: vecteur de santé la vie durant……………………………………………….. 77

LA FORMATION LA VIE DURANT À LA SAUCE HELVÉTIQUE

8.       Farinaz Fassa et Gabriel Noble: Les Adultes aîné-e-s aux frontières de la formation la vie durant en Suisse………….. 91

CONCLUSIONS

Roland J. Campiche : La quête du sens ou pour quoi s’engager ……………………………………………………………………………………………….105

BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………. 115

LES AUTEUR-E-S ……………………………………………………………………… 121

La recherche sur la formation et l’éducation des adultes dans la deuxième moitié de la vie

Dominique Kern, L’Harmattan, 2016

« Les termes apprentissage, formation et éducation sont facilement mis en lien avec des enfants. Dans le contexte des adultes, ils sont acceptés en relation avec l’emploi, surtout quand il s’agit de personnes jeunes. Plus tard dans la vie, les rapports aux processus d’apprentissage semblent évoluer, mais l’être humain garde tout au long de son existence la capacité à l’adaptation par l’acquisition de compétences et de savoirs.

Le présent livre se propose de donner un aperçu de la recherche sur la formation et l’éducation du public plus âgé dans les espaces linguistiques français, anglo-américain et germanique. Dans ce contexte, l’éducation ne se comprend pas comme l’intervention d’un adulte sur un enfant, mais de manière plus générale comme un soutien structuré à un apprenant. Les questions centrales sont celle de la particularité du public plus âgé et de sa définition ainsi que celle de la structuration de ce nouveau champ de problématisation. Ce livre apporte des éclairages qui intéresseront en particulier les spécialistes de la formation et les étudiants en sciences humaines. »

Dominique Kern est actuellement maître de conférences en sciences de l’éducation à l’université de Haute-Alsace (Mulhouse). Membre de l’équipe « Normes et valeurs » du Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC EA2310), il axe ses recherches en éducation depuis une vingtaine d’années sur les aspects didactiques, théoriques et épistémologiques de la formation des adultes plus âgés.

Sommaire
  • Introduction ……………………………………………………………………………….  11
  • Les adultes plus âgés et l’éducation ………………………………………..  19
    • Un bref historique de la réflexion sur l’éducation des adultes plus âgés …………………………………………………………………………………….. 23
    • Les difficultés des Sciences de l’Éducation à intégrer le vieillissement …………………………………………………………………………….. 43
    • Justification de l’éducation pour un public plus âgé …………..  57
    • Les adultes plus âgés comme public de l’éducation …………….. 65
  • Un nouveau public pour la recherche en éducation ………………  67
    • Les adultes plus âgés dans les disciplines universitaires dédiées à l’éducation dans différentes zones linguistiques … 71
    • La question de la particularité de l’éducation spécifique aux adultes plus âgés…………………………………………………………………………. 85
    • La deuxième moitié de la vie comme facteur pertinent pour l’éducation …………………………………………………………………………………… 93
    • Les particularités des adultes dans la 2e moitié de la vie et leur pertinence éducative ………………………………………………………………….99
    • Éléments de l’institutionnalisation ………………………………………. 117
    • Un public nouveau qui apporte de nouvelles interrogations éducatives …………………………………………………………………………………. 121
  • Les spécificités de la recherche sur l’éducation des adultes dans la deuxième moitié de la vie ……………………………………………………  125
    • La gestion de la complexité du champ de recherche ……..129
    • La définition des champs de problématisation pour la recherche …………………………………………………………………………  149
  • En guise de conclusion, l’ouverture de perspectives pour la recherche en éducation …………………………………………………………  187
  • Sources……………………………………………………………………………………… 193
  • Listes ………………………………………………………………………………………..  213
    • Liste des figures ……………………………………………………………………… 215
    • Liste des tableaux ………………………………………………………………….. 215
    • Liste des sigles ……………………………………………………………………….  216
  • Glossaire …………………………………………………………………………………  219
  • Index ………………………………………………………………………………………..  225
  • Table des matières …………………………………………………………………  229

LA LONGÉVITÉ, UNE CHANCE POUR TOUS

Pr GILLES BERRUT, LES PAPYS QUI FONT BOOM,
Solar Éditions, 2018

« Beaucoup de travaux, de réflexions, de constructions législatives ont déjà eu lieu depuis les années 1970, et il ne s’agit pas d’une question nouvelle. Pourtant, son évolution et, surtout, son accélération à l’horizon 2030 vont probablement changer sa nature ainsi que son retentissement sur toute notre vie, et ce quel que soit notre âge. Ce bouleversement démographique sera associé à des bouleversements sociaux et culturels dont l’ampleur, la profondeur et la diversité lui donneront des allures de transition numérique ou de transition écologique.

D’ailleurs, on ne peut imaginer une prospective politique sans associer ces trois transitions. Si les transitions énergétique et numérique s’imposent à nous, la tentation est forte d’omettre la transition démographique de notre champ de vision. Attention ! Ne pensons pas que le vieillissement est une niche sans conséquence sur le reste. Le danger est d’autant plus fort que ces révolutions de l’âge ne font pas de bruit et que, dans un non-dit général, elles modifieront notre manière de vivre ensemble. »

SOMMAIRE
  • Introduction
  • PREMIÈRE PARTIE : LE NOUVEL ÂGE DE LA LONGÉVITÉ
    • Le bonheur de vivre longtemps
    • De la chance d’avancer en âge
    • Une chance pour les autres
  • DEUXIÈME PARTIE : LONGÉVITÉ, VIEILLISSEMENT ET AUTONOMIE
    • Le vieillissement, des visages particuliers
    • Le vieillard de tous les temps et l’âgisme
    • Une relation au temps
    • Le vieillissement normal existe-t-il ?
    • L’espérance de vie
    • La pyramide des âges : une photographie du passé et une indication pour l’avenir
    • Sens collectif du vieillissement et cultures générationnelles
    • Le baby-boom
    • Refonder la politique de l’âge pour les Philippe
    • Autonomie et dépendance
  • TROISIÈME PARTIE : LE BIEN-VIEILLIR : UNE RÉALITÉ ET UN PROJET
    • Des parcours riches et variés
    • Bien vieillir
    • Place de la cognition
    • L’art du conatus
    • Quelles mesures favorisent un vieillissement réussi ?
  • QUATRIÈME PARTIE : UNE SOCIÉTÉ EN TRANSITION DÉMOGRAPHIQUE
    • L’enjeu d’une prévention écologique
    • Technologies et âge
    • Habitat et habiter
    • Le territoire et la ville au défi du vieillissement de la population
    • Une économie de la transition démographique : la silver économie
  • Conclusion
  • Bibliographie

LE COLLECTIF DES PRÉSIDENTS PROPOSE UN DROIT A L’ALTERNANCE

Communiqué

Paris – 03/04/2018 – Le Collectif des présidents pour l’amélioration de la formation professionnelle, présidé par Yves ATTOU et animé par Gilles SCHILDKNECHT, a été reçu en audience par Pierre-André IMBERT, conseiller social du président de la république le 28 mars 2018. Ils étaient accompagnés par Cyril PARLANT (Garf et Cabinet Fidal), Michel TETARD ( Réseau des APP) et Bruno RACINE (AFDET).

Au cours de cette entrevue riche en échanges constructifs, la délégation du Collectif a présenté ses propositions pour contribuer à la réussite de la réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle.

En ce qui concerne l’apprentissage, les présidents préconisent le développement d’une véritable politique globale de l’alternance. Elle se concrétiserait par l’insertion d’un Droit à l’alternance dans le Code du travail. Partant du constat que l’apprentissage a une image très dégradée alors que l’alternance fait l’unanimité, il s’agirait d’organiser la complémentarité et de viser l’excellence des différentes voies de production de la qualification par l’alternance, apprentissage, voie professionnelle scolaire, contrat de professionnalisation, dispositifs d’insertion professionnelle des jeunes.

Yves ATTOU a alerté le Conseiller social du Président sur le nombre important de jeunes ni en emploi et ni en formation, soit 1.3 millions.

Les travaux du Collectifs des présidents au sujet de la formation professionnelle ont conclu à 13 propositions comme suit :

1.    Organiser la communication sur la réforme au niveau national. Conforter le rôle des OPCA (ou ex OPCA) dans ce domaine.

2.    Développer la professionnalisation des acteurs du CEP et, en entreprise, de l’entretien professionnel  obligatoire tous les 2 ans.

3.    Utiliser la VAE en amont de tout projet de formation.

4.    Concernant les orientations stratégiques et les priorités de mises en œuvre des politiques « apprentissage/formation professionnelle », instaurer un pilotage national Etat, régions et partenaires sociaux,… décliné sur le même modèle en région.

5.    Aider à la transformation des entreprises  à la maîtrise de l’approche par les compétences et au développement des compétences des salariés.

6.    Prévoir un système d’indemnisation des absences pour TPE développant la formation de ses salariés.

7.    Développer l’évaluation systématique des acquis de formation en situation de travail.

8.    Anticiper et accompagner la période intermédiaire entre la mise en œuvre effective de la nouvelle loi et les mesures encore en vigueur (EX. OPCA).

9.    Freiner les effets pervers de la monétarisation du CPF au regard des pratiques uniquement « monétaristes » que risqueraient de proposer certains OF aux personnes non accompagnées dans leurs démarches.

10.  Permettre la cession des droits à CPF entre bénéficiaires et/ou dans le cadre d’un accord collectif.

11.  Développer toutes les formes de la formation en alternance et organiser les complémentarités entre apprentissage en milieu scolaire, apprentissage en entreprise et toute autre « formule » de formation basée sur l’alternance. Inscrire le droit à l’alternance dans le code du travail.

12.  Assurer l’accès de toutes et tous (quels que soient leurs âges, leurs niveaux, leurs statuts) aux compétences clés partout sur les territoires et à tout moment.

13.  Développer un label national attribué à tout organisme de formation assurant cette mission d’intérêt général en référence à un cahier des charges porté par tous les acteurs concernés (Régions, entreprises, partenaires sociaux, Pôle Emploi, représentants d’OF, acteurs de l’action sociale et culturelle,…), garanti par l’Etat.

Le Collectif des présidents demandera à être auditionné par la députée Catherine FABRE, Rapporteur pour la formation professionnelle et l’apprentissage.

Sérieyx H., Vakaloulis M., Du pouvoir vertical aux pouvoirs partagés

Les éditions de l’atelier, 2018

La « machine à décider » des organisations publiques ou privées tend à se gripper de plus en plus. Partout, le pouvoir vertical est remis en cause, quelle que soit la légitimité de celui qui l’exerce, au profit de la participation des acteurs de terrain aux décisions. Le basculement du hiérarchique vers le collaboratif est une tendance de fond, visible et inéluctable.

S’appuyant sur d’importants matériaux empiriques et des échanges réguliers avec des dirigeants d’entreprise, DRH et syndicalistes, Hervé Sérieyx et Michel Vakaloulis font émerger les traits d’une nouvelle « gouvernance partagée », à l’image des nouvelles pratiques dans le monde associatif (l’évolution du bénévolat), éducatif (l’accompagnement « de pair à pair »), de l’insertion (projets territoriaux multi-acteurs) ou de l’économie (coopération pour le développement d’un territoire).

Ils montrent que l’intelligence collective, l’autonomie des acteurs, l’écoute, le goût de l’innovation et le souci de contribuer au progrès du bien commun favorisent l’émergence d’organisations originales à l’efficacité durable. Bien plus qu’une remise en cause des pratiques habituelles du management, cet ouvrage est un plaidoyer, nourri d’exemples convaincants, en faveur d’une transformation sociétale et politique fondée sur la co-construction.

Sommaire

Avant-propos. – Jupiter ou la Rue ?

Introduction. – Vers plus de pouvoirs partagés : une évolution inéluctable

Partie 1 – Quand le pouvoir vertical peine à se remettre en cause

Chapitre 1. – Les transformations des politiques patronales

  • Un monde en mouvement
  • Une gouvernance à prédominance financière
  • Les salariés en première ligne
  • Le capital humain pose problème
  • Luttes de subjectivation
  • Un management de la haute performance
  • Une surimplication subjective
  • Facteurs de stress au travail
  • La reconnaissance à l’épreuve du terrain
  • Efficacité économique et bien-être au travail
  • L’intégration des jeunes

Chapitre 2. – Malaise dans le management

  • La grande mue managériale
  • Une fonction subtile
  • Un pouvoir d’action rétréci
  • Une surcharge de travail
  • La gestion de l’information
  • Une visibilité réduite
  • Quelles qualités managériales ?
  • Des compétences plurielles
  • Une évaluation juste ou juste une évaluation ?
  • Quelles marges de manœuvre pour l’encadrement ?
  • L’autonomie fragilisée
  • La fonction RH en question
  • L’encadrement responsable
  • Changer le management
  • Une expérimentation pour promouvoir le dialogue social
  • Quelle reconstruction syndicale ?
  • Une utilité à toute épreuve
  • Wall Street management et stratégies syndicales
  • Redécouvrir l’expérience syndicale
  • Des luttes symboliques
  • Valoriser les compétences
  • Mobiliser les adhérents
  • Cap vers les jeunes
  • À la hauteur des attentes

Partie 2 – Quand la société expérimente de nouveaux rapports de pouvoirs

Chapitre 3. – Quatre exemples d’horizontalité féconde

  • Une Bretagne en réseaux
  • Une profusion de réseaux d’action interconnectés
  • L’existence d’un projet partagé pour l’avenir de la Bretagne
  • La volonté collective d’assurer à la région un développement durable
  • La performance territoriale globale : vie en réseau et horizontalité
  • Le dynamisme renouvelé du bénévolat associatif
  • L’engagement bénévole associatif : moteur d’une société vivante
  • Un engagement associatif bénévole qui change de nature
  • Cinq défis pour le monde associatif {46}
  • Quand le dynamisme du bénévolat peut fertiliser l’entreprise
  • La révolution pédagogique du pair à pair
  • L’insertion en réseau des « Neet »
  • 900 000 jeunes à la dérive : la faute des autres ou la responsabilité de chacun ?
  • La réponse transversale de Aire 21
  • Les objectifs du programme
  • La problématique du programme Aire 21
  • Un maillage local de coopérations pour résoudre un problème de société

Chapitre 4. – Trois métaphores artisanales pour illustrer la force du pouvoir partagé

  • Sève et corolle : la constance du jardinier
  • La malédiction orthogonale
  • La performance territoriale globale : une mission de tisserand
  • De la stratégie du boucher à celle du boulanger
  • L’« économie boulangère », ça existe !

Partie 3 – Pouvoir vertical / pouvoirs partagés : vers une vie collective rénovée

Chapitre 5. – Et les élus dans cette mutation du pouvoir ?

  • L’élu révélateur de complexité
  • L’élu, fédérateur et catalyseur de la réflexion collective des parties prenantes
  • L’élu, décloisonneur et apporteur du vent du large
  • Les critères d’internationalité selon Panayotis Soldatos
  • L’élu, facilitateur optimiste

Chapitre 6. – Du désenchantement démocratique au « faire-ensemble »

  • De « je » à « nous » : les leçons des associations bordelaises
  • Du refus de la verticalité forcée au « faire-ensemble »
  • Pour un renouvellement de la méthodologie démocratique
  • Les méthodologies démocratiques : un chantier en pleine refondation

Conclusion. – Quand, dans la durée, la sève triomphe des typhons

Annexe. – Tribune Fonda, Mouvement associatif de France L’engagement bénévole associatif pour une citoyenneté active

Marc Vannesson, Tous éducateurs. Et vous ?

Pour une société éducatrice, Bayard, 2017, 166 p.

Un livre passionnant et documenté. La responsabilité de tous est interpellée pour traiter des questions d’éducation, d’enseignement, de formation et d’apprentissages. Les interactions éducation/familles et éducation/entreprises sont fortement soulignées. La notion de famille centrée sur à la relation parents/enfants aurait pu être étendue pour aborder les relations intergénérationnelles dans leur ensemble.

SOMMAIRE
INTRODUCTION : Et vous, qu’avez-vous fait ?

I « L’ÉTRANGE DÉFAITE » ÉDUCATIVE : UNE CRISE QUI VA BIEN AU-DELÀ DE L’ÉCOLE

1. Le grand oubli : l’essence d’une société, c’est l’éducation

  • LES IMPASSES DU « SAUVE-QUI-PEUT ! »
  • L’INDISPENSABLE RÉARMEMENT ÉDUCATIF FACE AU « CHOC DES INCULTURES »

2. Échec scolaire et déterminisme : quand l’éducation laisse des jeunes au bord du chemin

  • QUATRE ENSEIGNEMENTS À TIRER DES CLASSEMENTS PISA

3. Chômage et désorientation : quand l’éducation ne prépare pas les jeunes à l’avenir

  • DERRIÈRE LES STATISTIQUES, QUELLE RÉALITÉ ?
  • DES MURS À ABATTRE
  • ORIENTATION : LE GRAND GÂCHIS

4. « dissociété » et dispersion : quand la crise éducative contribue à l’éclatement

  • QUAND ON N’A PAS DE MOTS, ON PASSE PLUS FACILEMENT AUX POINGS
  • QUAND ON NE SAIT PAS QUI L’ON EST ET D’OÙ L’ON VIENT, ON NE SAIT PAS OÙ ALLER
  • QUAND ON NE PARTAGE AUCUNE CULTURE COMMUNE, ON LAISSE LE CHAMP LIBRE AUX CONCURRENCES IDENTITAIRES
  • QUAND ON NE CONNAÎT PAS L’AUTRE, ON A PEUR DE LUI
  • SANS UNITÉ INTÉRIEURE, PAS D’UNITÉ DANS LA SOCIÉTÉ
II POURQUOI AVONS-NOUS TANT DE MAL À ASSUMER NOS RESPONSABILITÉS ÉDUCATIVES ?

1. Crise de sens, crise de vie : les bouleversements de la modernité

  • L’ÉDUCATION À L’ÉPREUVE DE LA MODERNITÉ
  • LES NOUVELLES CONDITIONS DE L’ÉDUCATION

2. Faut-il vraiment chercher les « assassins de l’école » ?

  • UN PEU D’HUMILITÉ : PERSONNE N’A LA SOLUTION MIRACLE!

3. La massification de l’enseignement : un changement de nature dont nous n’avons pas tiré les conséquences

  • UN SYSTÈME PYRAMIDAL QUI N’EST PLUS ADAPTÉ
  • POURQUOI ATTENDRE LE DÉCROCHAGE POUR RÉAGIR ?

4. De Platon à Steve Jobs : une nouvelle révolution à mettre au service de l’éducation

  • PETITE POUCETTE, MAÎTRE OU ESCLAVE DE LA TECHNIQUE ?
  • LA FRACTURE NUMÉRIQUE : DES USAGES DIFFÉRENTS SELON LES CATÉGORIES SOCIALES

5. Les familles, écrins fragiles et sous pression

  • DES RUPTURES QUI BLESSENT LES ENFANTS
  • ÉLOGE DU DIALOGUE EN FAMILLE

6. Le déni de l’immigration : « Circulez, il n’y a rien à voir »

  • CÉDRIC VILLANI DANS LE VISEUR
  • DES ÉCARTS DIFFÉRENTS SELON LES PAYS D’ORIGINE
  • LE DÉNI DES CULTURES

7. Nos petites démissions quotidiennes : plus facile d’être « cool » qu’exemplaire

  • L’EXEMPLARITÉ N’EST PAS LA PERFECTION
  • ADULTS WANTED ! POUR LE RESPECT DU « DROIT À L’ENFANCE »
III POUR UNE NOUVELLE ALLIANCE ÉDUCATIVE

1. Des États généraux de l’Éducation, vite !

  • LA CULTURE, AU CŒUR DE LA MOBILISATION GÉNÉRALE
  • UNE INSPIRATION ISLANDAISE

2. On ne peut plus faire sans ou contre les familles…

  • SORTIR DE LA DÉFIANCE
  • SOUTENIR LES FAMILLES, UNE GRANDE CAUSE NATIONALE
  • SOUTENIR LA CONJUGALITÉ POUR SOUTENIR LA PARENTALITÉ
  • DES PARRAINS DE PROXIMITÉ

3. L’école, incubateur au service des communautés éducatives

  • INSTRUIRE ET EN MÊME TEMPS ÉDUQUER
  • AIMER SES ÉLÈVES, QUELLE FOLIE !
  • UNE COMMUNAUTÉ D’ÉLÈVES
  • UNE COMMUNAUTÉ D’ENSEIGNANTS
  • UNE COMMUNAUTÉ DE PARENTS

4. Pas d’éducateur, pas d’éducation ! Attirer les meilleurs talents au service des jeunes

  • PRIORITÉ AU SENS !
  • LE DÉFI DES RESSOURCES HUMAINES
  • LA QUÊTE DE RECONNAISSANCE
  • LE DROIT À UNE FORMATION D’EXCELLENCE

5. Et si les entreprises prenaient conscience de leur responsabilité éducative…

  • L’ENTREPRISE COMME PRODUCTEUR DE BIENS ET SERVICES
  • L’ENTREPRISE COMME ANNONCEUR
  • L’ENTREPRISE COMME LIEU DE FORMATION INITIALE
  • L’ENTREPRISE COMME MOTEUR DE L’ASCENSION SOCIALE
  • L’ENTREPRISE COMME EMPLOYEUR DE PARENTS
  • L’ENTREPRISE COMME MÉCÈNE

6. Et les jeunes dans tout ça ? acteurs de leur éducation !

  • SCOUTS, TOUJOURS PRÊTS À S’OUVRIR
  • SERVICE CIVIQUE, SERVICE MILITAIRE…

CONCLUSION : Start-up nation ou « nation éducatrice », quelle ambition pour notre pays ?

BERNARD, Michel, Le Nouvel Esprit Éducatif

Paris: L’Harmattan, 2017

Au XXe siècle, des voix se sont élevées pour indiquer à l’humanité l’enjeu de son devenir. Par exemple, H.G. Wells : « La course est désormais engagée dans notre civilisation, entre l’éducation et la catastrophe. Si nous ne gagnons pas la bataille, y aura-t-il seulement un XXIe siècle pour notre civilisation ? » Ou G. Friedmann : « L’éducation, son succès ou son échec, commande l’avenir de l’homme ».
À la fin du XXe siècle, s’est construite, synthèse de nombreuses ramifications, l’Éducation tout au long de la vie.
Nous sommes dans le XXIe siècle. Qu’en est-il ?
Après avoir discerné des notions souvent confondues : enseignement, apprentissage, formation, éducation, culture et d’autres, cet ouvrage propose de caractériser l’Ancien Esprit Éducatif et le Nouvel Esprit Éducatif. Puis, il explore le chemin pour incarner ce Nouvel Esprit Éducatif.
Un essai courageux pour relever cet enjeu déterminant pour l’avenir de l’humanité. Il invite chacun à s’interroger et collectivement à penser le politique de l’éducation avant de négocier une politique en ce domaine, au-delà des clivages traditionnels. Il explore le Nouvel Esprit Éducatif qui s’incarne non seulement dans la famille, dans l’école et plus largement dans l’ensemble du système, élémentaire, secondaire, supérieur, avec des missions spécifiques, mais aussi et surtout dans le quotidien pour et par chacun, comme éduquant et éduqué. Avec et aussi pour les autres. Notre devenir personnel est aussi celui du vivre ensemble.

L’éducation tout au long de la vie, ce que nous nommons personnellement le N.E.E : Nouvel Esprit Éducatif, fonde un nouvel esprit qui se caractérise en particulier ainsi :

– Il concerne toute la vie de la naissance à la mort.

– Qui éduque est aussi éduqué.

– Il engage tout l’être : corps, esprit, âme (au sens de spirituel).

– Il valorise le chemin faisant que nous nommons Trajectance (tension créatrice entre la trajectoire et les trajets). De ce fait, dès le début de la vie, l’ensemble du chemin faisant à parcourir est posé. Méthode, décision, stratégie, penser l’agir sont posés.

– Il implique progressivement l’auto éducation qui nécessite la co-éducation.

Cette nouvelle conception traverse autrement et profondément l’instruction, l’enseignement.

Ce nouvel esprit éducatif produit des apprentissages fondamentaux tout au long de la vie.

Sont concernés le formel et l’informel, les institutions école, famille, associations, instances diverses et aussi le quotidien.

Il devient un esprit qui fonde les apprentissages, les démarches et les modalités.

Il concrétise les visions antérieures qui au cours de l’histoire de l’humanité l’ont esquissé : de Confucius à la Révolution française… de Paulo Freire, Illich… à Krisnamurti et plus récemment : E. Faure… J. Delors… E. Morin…

http://artscultureseducation.com/blog/emission-29-mai-2017-developpement-ecologie-apprentissages-tout-au-long-de-la-vie/

Vieux et vieilles debout, constats, propositions.

En consacrant nos 20 premières années de retraite a un travail de réflexions et actions sur les conséquences d’une retraite et d’un long vieillissement, nous avons pris conscience, constat, combien les reproches, regrets, réclamations, plaintes… à propos de l’accompagnement des personnes âgées dans leurs conditions de vieillissement, étaient difficiles, parfois inhumaines et indignes, semblaient aller crescendo

Pourtant nous avions plusieurs indicateurs laissant prévoir que nous allions être plus nombreux, plus âgés, et plus nombreux âgés, voire très âgés !

Qu’en conséquence les problèmes liés au vieillissement pathologique allaient être plus nombreux !

Le curieux est qu’en matière de santé, le principe se précaution : ce qu’on fait par prévoyance pour éviter un mal – Littré – est d’usage courant !

Nous savions que vieillir crée des désordres dans les dispositions matérielles des organes comme dans les actes qu’ils remplissent.

Pourquoi n’avons nous rien fait ? Et rien fait alors que nous savions que l’allongement de l’espérance de vie au-delà de 60 ans allait sérieusement augmenter !

Et… nous sommes, personnellement, impliqués !

Proposition… pour demain, 2020 ? 2040 ?

Nous savons que l’éducation et le formation, tout au long de la vie, sont les outils indispensables et nécessaires pour construire la paix et maîtriser les conséquences des progrès.

Durant nos 20 prochaines années de retraite, avant d’être vieux, nous voulons développer notre projet de retraité professionnel, dans l’aventure d’une « école d’apprentissage à bien vieillir longtemps »… avant d’être vieille ou vieux.
Car, s’il faut nous réjouir de bien vieillir, nous devons nous inquiéter des maux possibles dans ce temps de vieillissement en bonne santé de plus en plus long, le tiers de la vie pour le plus grand nombre, 30/90 ans, et peut-être 40/120 ans pour le XXIIe siècle, vos arrière-petits-enfants auront votre âge ?

Une « École de la 3e chance retraite et long vieillissement » où chaque citoyen sera mentor partageant ses savoirs et expériences dans des échanges en réciprocité afin de préparer, développer, ses capacités de choix de mode, conditions et environnements de vie.

Elle aura pour mission de faire savoir à chaque citoyen comme aux décideurs responsables des politiques, économiques, sociales, culturelles, cultuelles, quels besoins de formations, quelles professions, quelles initiatives doivent permettre de vivre ce long temps de vieillissement le plus heureusement possible.

Nous avons besoin de toutes et tous, les conséquences d’un long vieillissement concerne la société monde.

Pierre Caro
retraité professionnelle
Association A6 retraite et vieillissement.

Lire « Être aidant en 2030″
http://www.agevillage.com/actualite-16004-1-etre-aidants-en-2030.html

Voir « Bien vieillir longtemps« 

Le long vieillissement et l’oeconomie !

Pierre Calame, dans son ouvrage Essai sur l’oeconomie(1), pose la question : « Comment dans le contexte de la mondialisation, l’humanité peut-elle concilier les nécessités économiques, avec le fait incontournable que les ressources naturelles sont limitées »
Il écrit : « l’oeconomie est une branche de la gouvernance. Elle a pour objet de créer des acteurs et des agencements institutionnels, des processus et des règles, visant à organiser la production, la distribution et l’utilisation des biens et des services en vue d’assurer à l’humanité tout le bien être possible en tirant le meilleur parti des capacités techniques et de la créativité humaine, dans un souci constant de préservation et d’enrichissement de la biosphère, de conservation des intérêts, des droits et des capacités d’initiatives des générations futures dans des conditions de responsabilité et équité suscitant l’adhésion de tous…. La démocratie n’est pas un régime politique, c’est le sentiment partagé que chacun dispose d’une certaine prise sur le destin collectif »
Vingt années de retraite nous ont apporté la confirmation de deux réalités : nous avons besoin de l’adhésion de tous, sans quoi il n’y aura plus d’impératif faute de présents ; chacun dispose d’une certaine prise sur le destin collectif.
Aujourd’hui, dans le monde, une personne sur sept à plus de 60 ans, ce pourrait-être une sur cinq en 2050, soit plus de 2 milliards, et c’est demain !
Nous avons compris que le danger n’était pas dans le vieillissement, fonction normale, mais dans le manque d’envie, de plaisir de bien vivre ce dernier tiers de vie, 30, 40 années possibles, après la carrière.
Nous avons décidé d’entreprendre un travail de réflexions/actions sur le pourquoi et le comment les aînés, dans une conduite éthique et responsable, pouvaient participer à la connaissance et la maîtrise d’une société où le mieux passe avant le plus, où l’envie et le plaisir de vivre sont un projet.
Nous avons construit notre propre réponse : continuer d’apprendre pour mener notre travail de retraité, tout comme notre carrière, en qualité de professionnel connu et reconnu, responsable et pilote possible pour les plus jeunes mais également pour celles et ceux souhaitant partager une communauté de réflexions et d’actions sur les conséquences heureuses et moins d’un long temps de vieillissement.
Revenir à au sens étymologique « oikos » le foyer, la maison commune et « nomos » la loi, dans des échanges matériels et immatériels des êtres humains entre eux, des sociétés entre elles, et de l’humanité avec la biosphère, voilà un objectif de nouvelle carrière, ou partie de ce long vieillissement.
Nous savons que le premier acte est un temps d’apprentissage.
C’est pourquoi nous avons le projet d’une « École de la 3e chance retraite et long vieillissement »
Rejoignez-nous, nous avons besoin de vous, quels que soient votre âge, votre formation, profession, situation sociale, économique, religieuse, ou territoriale.
Nous demeurons à votre disposition (voir le groupe « Bien vieillir longtemps« ).

Pierre Caro,
retraité professionnel, chercheur autodidacte : retraite et long vieillissement.
Association A6

(1) CALAME, Pierre, Essai sur l’oeconomie,  Paris: Éditions Charles Léopold Mayer 2009