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Revue TF-REFA

TransFormations-Recherches en éducation et formation des adultes

La revue scientifique classée dans la liste des revues HCERES en Sciences de l’éducation et a pour mission la production, la diffusion et la mise en perspective de travaux de recherche centrés sur l’éducation et la formation des adultes. Elle offre un espace d’échanges, d’études et d’analyses autour de questions qui traversent le champ de l’éducation et de la formation des adultes et des jeunes adultes en s’intéressant aussi bien aux acteurs, aux pratiques et situations qu’aux dispositifs et politiques. L’éducation et la formation des adultes sont envisagés dans leurs liens avec d’autres domaines : le travail et l’activité professionnelle, le travail social, l’éducation à la santé… .

Certains numéros sont disponibles en ligne.

http://www.trigone.univ-lille1.fr/transformations/

Pratiquer la reconnaissance des acquis de l’expérience

Enjeux, modalités, perspectives
LIETARD Bernard, PIAU Anny, LANDRY Pierre (coord.)
Éditions Chronique Sociale, avril 2017
Préface de Jean-Pierre Boutinet

Apologie d’une conception ouverte de la reconnaissance des acquis de l’expérience non réductible à la VAE à la française, ce livre vise à montrer qu’il s’agit d’une voie éducative à part entière, complémentaire des formes traditionnelles de formation et de gestion des ressources humaines, qui ne sont pas à reléguer au musée des pratiques disparues.
Cet ouvrage regroupe les regards croisés de chercheurs et de praticiens, il s’organise autour de trois entrées :
–          un balisage théorique et historique ;
–          une présentation de pratiques rendant compte de leurs usages et mésusages ;
–          un essai de définition du paradigme éducatif mis en œuvre dans ces pratiques.
Certes, la « force de l’expérience » est un vecteur reconnu pour apprendre, mais cette affirmation suppose d’avoir des réponses quant aux conditions nécessaires pour qu’une expérience puisse se faire savoirs et être auto-formatrice. Cette interrogation, de plus en plus présente dans les milieux professionnels et éducatifs, constitue le fil rouge de ce livre.
L’espoir reste que ce voyage au pays de la reconnaissance des acquis soit générateur d’un questionnement personnel, levier déterminant pour apprendre de ce qu’on vit et pour aller plus loin dans l’accomplissement de soi.
Le projet de l’ouvrage a été initié par les membres du groupe « Reconnaissances » du Comité mondial pour les apprentissages tout au long de la vie.

(Cet ouvrage fait suite au 10e séminaire international)

Les auteurs
Coordonné par Bernard Liétard, Anny Piau, Pierre Landry
Avec la collaboration de Pierrot Amoureux, Sylvie Boursier, Jean-Pierre Boutinet, Hervé Breton, Isabelle Cartier, Bruno Cuvillier, Françoise Fillon, Guy Fortier, Alix Foulard, Bénédicte Halba, Claire Héber-Suffrin, Olivier Las Vergnas, Patrice Leguy, Hugues Lenoir, Anne Massip, Mohammed Melyani, Anthony Moulin, Gaston Pineau, Paul Santelman, Pierre Eric Sutter, Patrick Werquin.

Table des matières

Préface de Jean-Pierre Boutinet

Avant propos : pourquoi cet ouvrage ?

Chapitre introductif : Parcours proposé pour explorer les chemins de la reconnaissance des acquis, Bernard Liétard

Première partie : Balisages

  • La reconnaissance des acquis : d’une formation permanente en deux temps, trois mouvements, Gaston Pineau
  • Repères historiques : dates clés, Pierre Landry
  • Les lignes directrices de l’UNESCO pour la RVA, Guy Fortier
  • Reconnaissance des acquis d’apprentissages non-formels et informels et marché du travail, Patrick Werquin

Deuxième partie : Usages et mésusages de la reconnaissance des acquis

  • Processus, modalités et effets de reconnaissance, un outil de lecture, Claire Héber-Suffrin
  • « Formation à partir de la pratique » et VAE, proximité et différences, Bruno Cuvillier
  • La VAE une ambition retardée, Paul Santelmann
  • La démarche collective de VAE, un véritable outil de la gestion des ressources humaines, Isabelle Cartier
  • Les pathos de la méconnaissance au travail, Pierre-Eric Sutter
  • La reconnaissance des acquis d’une expérience bénévole,
    Bénédicte Halba
  • La reconnaissance des acquis : un enjeu des politiques publiques, Sylvie Boursier
  • Acquis de l’expérience et décision d’orientation, une dialectique, Françoise Fillon
  • Parcours territoriales – parcours professionnelles, Anne Massip
  • Décloisonnement des trajectoires et territoires géographiques et conceptuels, Olivier Las Vergnas
  • La VAE, d’une loi éthique et citoyenne à une pratique gestionnaire, Hugues Lenoir

Troisième partie : Apprendre par l’expérience : les fondamentaux de ce paradigme éducatif

  • Récit en première personne d’un trajet de recherche impliquée sur la VAE, Hervé Breton
  • Scolarisé/diplômé versus éduqué/expérimentée, Mohammed Melyani
  • Dessein de confrontations en VAE, Alix Foulard
  • La reconnaissance des acquis de l’expérience : quels appuis ? Quels enjeux ? Pierrot Amoureux
  • La dimension cachée de la VAE : l’autoformation, Patrice Leguy

Postface, de l’application française de la VAE à la reconnaissance Anny Piau

Bibliographie/webographie sélective

 

Voir Reconnaissances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée d’étude « Industrialisation de l’éducation »

Journée d’étude SIF du 8 décembre 2016

Cette journée d’étude sera consacrée à la valorisation du dernier ouvrage paru du Séminaire Industrialisation de la Formation, Industrialisation de l’éducation. Anthologie commentée (1913-2012), Paris, Presses Universitaire de Vincennes, Septembre 2016. Les échanges autour de cet ouvrage favoriseront la mise en débat de ses thèses et l’exploration de ses pistes les plus fructueuses pour les travaux à venir. Les enregistrements des échanges et les autres traces de (et autour de) la manifestation alimenteront les archives du Sif (dans le cadre du Carnet de recherche du futur GiS2iF, ainsi que sur des sites d’archives ouvertes tels que celui de l’Omic).
Programme prévisionnel
Centrée sur la valorisation de l’ouvrage, la journée du 8 décembre privilégiera la spontanéité des échanges et la diversité des points de vue. Seront donc systématiquement évités les exposés et présentations en forme, au profit de brèves contributions et des réactions qu’elles susciteront immédiatement.
8h45 – 9h00 : accueil des participants (Françoise THIBAULT)
9h00 – 9h15 : Introduction de la journée d’études (Pierre MOEGLIN)
9h30 – 11h15 : 1ère table ronde : Un cadre théorique pour appréhender les phénomènes d’industrialisation de la formation ? (animée par Jean-Luc METZGER et Gaëtan TREMBLAY)
avec Alain DERYCKE (Université Lille 1), Yves JEANNERET (Université Paris-Sorbonne) et Bernard MIÈGE (Université Grenoble-Alpes).
discutants : Philippe BOUQUILLION (Université Paris 13) et Xavier LEVOIN (Université Paris 13).
11h15 – 13h00 : 2e table ronde : Une industrialisation, des modalités ? (animée par Yolande COMBÈS et Laurent PETIT)
avec Luc CARTON (Fondation Travail-Université), Gilles ROUET (Université de Cergy-Pontoise), Olivier VAINSTEIN (Université Paris 13)
discutants : Adrian STAII (Université Jean-Moulin-Lyon III), Yann BONIZEC (C-Campus Digital).
13h00 – 14h00 : Déjeuner
14h00 – 15h45 : 3e table ronde : La professionnalisation vecteur de l’industrialisation ? (animée par Claude DEBON et Didier PAQUELIN)
avec Annie JEZEGOU (Université Lille 1), Luc MASSOU (Université de Lorraine) et Anthippi POTOLIA (Université Paris-VIII).
discutant : Paul SANTELMANN (AFPA).
15h45 – 16h00 : Pause-café
16h00 – 17h45 : 4e table ronde : Les politiques publiques au service de l’industrialisation éducative ? (animée par Éric AUZIOL et Françoise THIBAULT)
avec : intervenants à confirmer
discutants : Aude SEURRAT (Université Paris 13).
17h45 – 18h15 : Clôture de la journée et synthèse des tables rondes
Adresse :
Fondation Maison des Sciences de l’Homme,
190 Avenue de France,
75013 Paris
Inscription obligatoire jusqu’au 23 novembre 2016 en communiquant les informations suivantes à journeedusif@gmail.com (faire figurer « inscription journée d’étude » en objet du mail) : Nom, Prénom, fonction, institution, adresse mail.

Ni technophiles ni technophobes, mais techno »discernant »

Bibliographie sur la problématique ouverte par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la vie de tous les jours et dans différents domaines, préparée par Alfonso Lizarzaburu.

  • ALLEN, Summer, “The Multitasking Mind”, BrainFacts.org, 9 October 2013
  • BARTHÉLÉMY, Simon, « L’école numérique creuse les inégalités », Rue 89 Bordeaux, 30 août 2016.
  • BELSIE, Laurent, “Home Computers and Human Capital”, Cambridge, MA: The National Bureau of Economic Research, June 2010.
  • BIHOUIX, Philippe et KARINE MAUVILLY, Le désastre de l’école numérique. Plaidoyer pour une école sans écrans, Paris : Éditions du Seuil, août 2016, pp. 240.
    « Lé désastre de l’école numérique », wordpress.com, septembre 2016. Cf. : [sélection d’articles, interviews, etc. sur le livre]
    https://miscellanees01.wordpress.com/feed/
    – DEVAUCHELLE, Bruno, analyse du livre « Le désastre du Désastre numérique », Le café pédagogique, mardi 30 août 2016.
    – MONTEFIORI, Stefano, “La scuola digitale? Un disastro». In Francia monta il fronte del no”, FLC CGIL (federazioni lavoratori della conoscenza), 09-09-2016.
    – NOÉ, Jean-Baptiste, “Le désastre de l’école numérique », Contrepoints. Publié le 26 août 2016 dans Lecture.
  • BRAIN FACTS ORGANIZATION, Brain Facts Book, BrainFacts.org, 27 March 2012.
  • CENTRE FOR EDUCATIONAL NEUROSCIENCE (CEN), “Current Projects”, London: CEN, University College London – Birbeck University of London – UCL Institute of Education, s.d.
  • Contributors, “When will neuroscience blow our minds?”, Times Higher Education, August 4, 2016.
  • CZARNY, Norbert, « Pour une école sans écrans », En Attendant Nadeau, 27 septembre 2016.
  • DARÉ, Isabelle, « Penser l’école numérique », Le Devoir, 24 septembre 2016.
  • DICKINSON, Dee, “Questions to Neuroscientists from Educators”, John Hopkins School of Education. Prepared for the Krasnough Institute, Georgia Mason University, n.d. [2000?].
  • DUMONT, Hanna, David INSTANCE, and Francisco BENAVIDES, The Nature of Learning. Using Research to Inspire Practice, Paris: OCDE-CERI (Center For Educational Research and Innovation), 2010,
  • ELBAZ, Jennifer, « Chouette, c’est la rentrée », Educabox, dimanche, 4 Septembre 2016.
  • FOSTER, Russell et al., “Teensleep”. Why if matters”, Nuffield Department of Clinical Neurosciences (NDCN), Oxford, UK: University of Oxford, s.d. [2016?] With a 4:53 video.
  • GILLET, Alice, « Aux États-Unis, une pédagogie ‘slow-tech’ pour former les leaders de demain », l’Étudiant, 11-12-2013.
  • HOWARD-JONES, Paul, The impact of digital technologies on human wellbeing. A state of the art review, Oxford (UK): Nominet Trust, July 2011
  • JENNIN, Matthew, “Tablets out, imagination in: the schools that shun technology”, The Guardian, Wednesday 2 December 2015.
  • JOHNSON, Sara B., Robert W. BLUM, and Jay N. GIEDD, “Adolescent Maturity and the Brain: The Promise and Pitfalls of Neuroscience Research in Adolescent Health Policy”, National Center for Biotechnology Information (USA), 2009.
  • JOUNEAU-SION, Caroline, « Hors sol, ou l’école déconnectée », Pedagotice, Lundi 12 Septembre 2016.
  • LePAGE, Ninon Louise, « Numérique en classe : élève-t-on nos enfants hors-sol ? 1er article, droit de réponse », ludomag, 8 septembre 2016.
  • LEVENSON, Clair, « Les parents geeks de la Silicon Valley tiennent leurs enfants à l’écart de la technologie », science-et-magie.com.
  • MALAMUD, Ofer and Cristian POP-ELECHES, Home Computer Use and the Development of Human Capital, Cambridge, MA: National Bureau of Economic Research, March 2010
  • MÉNÉGHIN, Fanny, « Le numérique est-il un désastre pour l’école », lesinrocks, 01-09-2016.
  • MISSIR, Marie-Caroline, « Non, le numérique à l’école ne revient pas à faire pousser des tomates », EducPros.fr, 5 septembre 2016.
  • MURPHY PAUL, Annie, “You’ll Never Learn!”, Slate (Science), May 3, 2013.
  • NELSON, Anne, “How is digital technology changing the way kid’s brain learn?”, New Media and Development Communication, Columbia University, School of International and Public Affairs (SIPA), Fall 2008.
  • OECD, 21st Century Learning: Research, Innovation and Policy. OECD/CERI International Conference, 15-16 May 2008. Paris: OECD, 2008, pp. 13.
  • OECD, Students, Computers & Learning. Making the Connection, Paris: OECD, Programme for the International Assessment (PISA)
  • OECD, Are there differences in how advantaged and disadvantaged students use Internet? Paris: OECD, PISA in Focus, n.º 64, 12 July 2016
  • PATOINE, Brenda, “Brain Development in a Hyper-Tech World”, The Dana Foundation (New York), August 2008.
  • PEIRON, Denise, “Éducation: l’Institute Montaigne plaide pour le numérique », La Croix, 07-03-2016.
  • PEYRE, Philippe, « Plan numérique à l’école : santé, éducation… Quelles craintes entraîne-t-il ? », rtl.fr, 16-09-2016.
  • RICHTEL, Matt, “A Silicon Valley School That Doesn’t “Compute”, The New York Times, October 22, 2011.
  • ROSS, Martha, Why we need to separate kids from tech – now”, The Mercury News, May 19, 2015. Updated: August 15, 2016.
  • ROUSSELOT, Fabrice, « Dans la Silicon Valley, l’école fait écran noir », Libération, 1 février 2013.
  • Rose Steven is emeritus professor of neuroscience at the Open University. Co written with Hilary Rose, his latest book, Can Neuroscience Change Our Minds?, was published by Polity Press in June 2016
  • ROWAN, Chris, “The Impact of Technology on Child Sensory and Motor Development”, Sensomotorische-integratie.nl, s.d
  • RUTLEDGE, Nicholas, “Neuroscience and Social Work – Toward a Brain-Based Practice”, Social Work Today, Vol. 14, n.º 3, May-June 2014.
  • SPITZER, Mandred, “Is the digital learning revolution a waste of money?”, New Scientist, 21 September 2015
  • STANFORD LAW SCHOOL, “Stanford Program in Neuroscience and Society”, 2016.
  • TAMBURRI, Pascual, « Peligro digital, oportunidad digital », La Gaceta (Madarid), 15 de septiembre de 2016.
  • TINEL, Marie-Françoise, « Inégalités scolaires, le numérique en débat », RCFradio, Vendredi 23 septembre à 16h00. Interview à Karine Mauvillly et Philippe Bihouix. Durée de l’émission : 25’.
  • TRAN, Claude, « Florence ROBINE : « Plan numérique et réforme du collège », Educavox, jeudi Septembre 15 2016.
  • VANSSAY, Stéphanie de, « Les élèves ne sont pas des tomates », ludomag, 12 septembre 2016.
  • WARDLOW, Liane, “The positive results of Parent Communication”, ResearchNetwork.Pearson.com, s.d. [2012 / 2013?]
  • WATRELOT, Philippe, « École numérique », ISFEC-Île-de-France (Institut Supérieure de Formation de l’Enseignement Catholique), Septembre 2016.
  • WILLIS, Judy, « The Neuroscience Behind Stress and Learning », edutopia, July 18, 2014.
  • WINTER, Paul, Engaging Families in the Early Childhood Development Story. Neuroscience and early childhood development: Summary of selected literature and key messages for parenting, Education Services Australia (Ministerial Council for Education, Early Childhood Development and Youth Affairs), Victoria, Australia: July 2010
  • « Le tout numérique à l’école, une fausse bonne idée ? », Pour une école libre au Québec, Mardi 13 septembre 2016.

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Reconnaître les compétences vertes dans des contextes d’apprentissage non formel

UIL, 6 septembre 2016

Les « compétences vertes » se sont développées en réponse aux défis du développement durable au niveau mondial liés à la protection de l’environnement, au développement économique et à l’inclusion sociale. Nombre de pays ont ainsi encouragé le développement des « compétences vertes » de leurs citoyens et de leurs travailleurs. Il est donc nécessaire de développer des politiques qui indiquent des orientations claires sur la manière de reconnaître, de valider et d’accréditer (RVA) ces « compétences », y compris celles acquises dans les secteurs économiques formel et informel.

La publication d’une étude sur « le développement d’un modèle pour l’inclusion efficace des compétences vertes dans les compétences accréditées » sera lancée en mai 2017.

http://www.uil.unesco.org/fr/apprendre-au-long-vie/reconnaissance-validation-accreditation/reconnaitre-competences-vertes

Alphabétisation : Lire le passé, écrire l’avenir

UNESCO

Célébration du 50e anniversaire de la »Journée internationale  de l’alphabétisation », le 8 septembre.

Lire le passé, écrire l’avenir

« Le monde a changé depuis 1966, mais notre détermination à fournir à chacun, homme ou femme, les compétences, les capacités et les chances de réaliser ses aspirations, dans la dignité et le respect, reste inébranlable. L’alphabétisation est la fondation sur laquelle nous construirons un avenir plus durable pour tous.  » Directrice générale de l’UNESCO.

Une nouvelle Alliance mondiale promet des partenariats et de l’innovation pour faire progresser l’alphabétisation

« Un nouveau partenariat mondial a pour but de rassembler les gouvernements, les ONG, les institutions d’enseignement et le secteur privé afin d’explorer de nouvelles façons de faire progresser l’alphabétisation. » UIL, UNESCO Institute for Lifelong Learning.

+++Littératie

L’éducation pour les peuples et la planète

CRÉER DES AVENIRS DURABLES POUR TOUS

Global Education Monitoring Report (GEM), UNESCO, 2016. Télécharger le résumé en français

« Le Rapport mondial de suivi sur l’éducation 2016 (Rapport GEM) est tout à la fois magistral et inquiétant. C’est un rapport touffu, exhaustif, approfondi et pénétrant, autant que perturbant. Il affirme que l’éducation est au cœur du développement durable et des ODD (Objectifs de développement durable), tout en démontrant clairement combien nous sommes loin d’atteindre ces objectifs. Il devrait déclencher des signaux d’alarme à travers le monde et conduire à l’adoption de mesures pragmatiques, dont la principale serait à mon avis la création d’un Fonds mondial pour l’éducation.
Le Rapport GEM démontre avec autorité que l’éducation est l’élément le plus indispensable au développement durable dans toutes ses dimensions. Améliorer l’éducation apporte un surcroît de prospérité, une agriculture plus productive, une meilleure santé, un recul de la violence, plus d’égalité entre les hommes et les femmes, une hausse du capital social et un environnement naturel plus sain. L’éducation est essentielle pour aider les gens partout dans le monde à comprendre pourquoi le développement durable est un concept si important pour notre avenir commun. L’éducation nous procure les outils – économiques, sociaux, technologiques, et même éthiques – indispensables pour faire nôtres les ODD et les réaliser. Ces vérités sont énoncées et exposées avec une abondance de détails admirable et exceptionnelle dans le rapport, qui nous offre une mine d’informations dans ses tableaux, ses graphiques et ses parties textuelles.
Cependant le rapport fait également apparaître l’écart phénoménal qui sépare le point où en est actuellement le monde dans le domaine de l’éducation et ce qu’il s’est engagé à accomplir d’ici à 2030. L’écart qui sépare les riches des pauvres et qui existe à l’intérieur des pays et entre les pays est tout simplement sidérant. Dans beaucoup de pays pauvres, les enfants défavorisés doivent faire face à des obstacles presque insurmontables dans la situation présente. Ils n’ont pas de livres à la maison ; ils n’ont pas accès à l’école maternelle ; leurs écoles ne sont pas équipées de l’électricité, de l’eau, de sanitaires et ne possèdent pas d’enseignants qualifiés, de manuels scolaires, ni aucun des autres éléments nécessaires à une éducation de base, à plus forte raison une éducation de qualité. Les conséquences sont atterrantes. Alors que l’ODD 4 appelle à l’achèvement d’un cycle complet d’enseignement secondaire d’ici à 2030, le taux actuel d’achèvement de ce cycle dans les pays à faible revenu ne dépasse pas 14 % (Tableau 10.3 du rapport complet). »

Apprentissages et réciprocité

Deux nouveaux ouvrages pour mieux comprendre et appliquer la démarche des réseaux d’échanges réciproques de savoirs :

Réinventer ensemble les démarches pédagogiques

« Au moment où chacun s’interroge sur la réalité d’une refondation annoncée de l’école et de l’éducation, ce livre apporte des éclairages et propose des solutions, issues de longues expériences conjuguées et analysées au sein d’un mouvement d’éducation populaire encore méconnu malgré son rayonnement national et international, mais très enraciné sur le terrain, à la base, dans le respect des citoyens, considérés tous (élèves, parents, enseignants, animateurs, professionnels, artistes et artisans, etc.) comme des porteurs de savoirs à partager pour apprendre ensemble. Le mouvement français des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® (RERS. Association FORESCO) doit sa spécificité au fait qu’il est indépendant des systèmes formels et à l’écart des luttes de pouvoir et d’influence. Il tisse et tricote inlassablement les initiatives locales sans jamais se laisser absorber par des appareils, détourner par l’administration et la gestion, plaçant toujours l’homme, comme personne et comme être social, au centre de son action.
Proposer aux élèves, aux adultes qui veulent se former professionnellement à tous ceux qui s’engagent dans les apprentissages, d’apprendre par la réciprocité, c’est leur présenter des dynamiques cohérentes, des situations pédagogiques efficaces et des cheminements motivants.
Claire Héber-Suffrin, enseignante et formatrice, docteure en sciences de l’éducation, est cofondatrice des Réseaux d’échanges réciproques de savoirsæ. Elle est l’auteur de nombreux ouvrages. Ce nouveau livre est considéré par des spécialistes des questions d’éducation et de société comme un ouvrage majeur qui restera un repère pour l’histoire de l’éducation populaire et une référence pour l’éducation du futur. » Pierre Frackowiak
https://blogs.mediapart.fr/pierre-frackowiak/blog/060616/apprendre-par-la-reciprocite

Trois parties

1. Cet ouvrage s’appuie sur la description d’une réalité riche au quotidien (la réciprocité, nous l’avons tous expérimenté ! Nous avons tous vérifié que ça marche ! Et nous ne savons pas en tirer les changements nécessaires dans nos institutions et nos façons de faire et d’être). Des expériences pédagogiques efficaces, l’école, premier lieu d’expérimentation, des pratiques, des recherches et des productions, celles des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs® et des témoignages impressionnants sur la réciprocité en actes.

2. Des fondements pédagogiques sous-jacents : un processus coopératif, un processus personnel et un processus théorisé

3. Des modalités pédagogiques à privilégier : développer des compétences psychosociales, réinventer ensemble les démarches pédagogiques, transformer les métiers de l’éducation et de la formation

Conclusion : La réciprocité, une force créatrice pour apprendre

Animer des Réseaux d’échanges réciproques de savoirs

Quatre parties et une ouverture

  • Pour comprendre : des expériences, des témoignages : 9 fiches
  • Pour animer : de la création à l’évaluation : 14 fiches
  • Pour essaimer : de l’école à la cité : 18 fiches
  • Pour se donner un avenir : la force de la réciprocité pour apprendre : 11 fiches
  • Une ouverture : 9 fiches
  • Une bibliographie analytique
  • Fiches réalisées par :Kamel Abdeladi, Agnès Ballas, Christian Billères (†), Patricia Bleydorn-Spielewoy, Jean-Pierre Bocquel, Marie-Pierre Burger, Danielle Coles, Jacqueline Culetto, Nicole Desgroppes, Thérèse Dubonnet, Alain Gervais, Daniel Hazard, Claire Héber-Suffrin, Marc Héber-Suffrin, Françoise Heinrich, Marie-Michèle Hilaire, Marie-Josèphe Hilaire, Bernadette Paradis, Jeanine Parisot, Monique Prin, Valérie Renard, Jacqueline Saint-Raymond Eloi, Tina Steltzlen, Maryannick van Den Abeele, Michel van Den Abeele.

 

Développement durable, apprentissages et territoires

La notion de territoires apprenants a pour origine la notion d’organisation apprenante (Herbert Simon, Reasons in Human Affairs, 1983) et a déjà un long passé derrière elle.

L’expérience acquise par les villes comme Rennes, Lyon, Angers et par des parc naturels régionaux comme les Boucles de la Seine sont à analyser en vue d’en dégager les apports de la démarche d’apprentissages collectifs vers l’émergence de territoires apprenants.

Une récente thèse fait le point sur les évolutions de la notion, les enjeux et la démarche à mettre en œuvre « L’éducation au développement durable, l’école et les territoires apprenants« , Maryvonne Dussaux, Université Paris Descartes, 2011.

https://hal.archives-ouvertes. fr/tel-01242575

« Le territoire apprenant a ceci de commun avec le développement durable, c’est qu’il n’existe pas. Il est un modèle avec des valeurs et des principes d’action vers lequel il faut tendre. Comme pour le développement durable, il faudrait parler de démarche pour montrer que l’apprentissage est progressif. Les travaux sur les organisations apprenantes montrent qu’il faut que le processus d’apprentissage soit conscient. Cela suppose que les initiateurs du partenariat affirment clairement la démarche et que les acteurs y adhèrent. Cela suppose surtout que des moyens soient donnés pour accompagner cette démarche qui va au delà de ce que l’on entend habituellement dans la conduite de projet. Il devrait donc y avoir sur chaque territoire qui se déclare en “démarche de territoire apprenant ” un animateur du dispositif qui interviendrait exclusivement sur la gestion du dispositif et veillerait à mettre en évidence les apprentissages collectifs qui se réalisent tout au long de la démarche. » p.376

« Nous avons proposé une définition du territoire apprenant. Pour aller plus loin dans les conditions de la mise en œuvre, il faudrait pouvoir analyser, là aussi sur le temps long, un groupe d’acteurs qui s’engagent dans la démarche d’apprentissage. La méthode de la recherche-action serait sans doute la plus appropriée pour observer l’évolution de la dynamique collective et tester des outils pédagogiques qui restent à construire.
Mettre en résonance l’éducation au développement durable, l’école et les territoires apprenants a permis de dresser un panorama des enjeux de l’éducation. On s’aperçoit que les questions soulevées sont multiples: Doit-on enseigner le développement durable et comment ? Quelles missions pour l’école ? Quelles méthodes pédagogiques ? Quel citoyen former et comment ? Pourquoi les collectivités locales s’engagent-elles dans le domaine de la pédagogie ? Qu’est-ce qu’un territoire ? Peut-il y avoir des territoires apprenants ? Elles sont multiples, mais interdépendantes. C’est ce que nous espérons avoir pu mettre en évidence. »p.387

Le paragraphe 7.2 « Créer des territoires apprenants« , p. 341 est particulièrement pertinent pour éclairer l’a démarche des apprentissages tout au long de la vie..

La question du développement durable pose la question d’associer toutes les personnes à cette problématique au travers d’apprentissages tout au long de la vie.

Éléments de bibliographie

BERTHET Vincent, FILLAUD-JIRARI Laurence (Dir.) ( 2008). Construire des pratiques éducatives locales. Lyon. Chronique sociale

BIER Bernard, CHAMBON André, QUEIROZ Jean Manuel (2010). Mutations territoriales en éducation : de la forme scolaire vers la forme éducative. Paris. ESF éditeur

BOUVIER Alain (2004). Management et sciences cognitives. PUF.

BROUGERE Gilles, ULMANN Anne-Lise (2009). Apprendre de la vie quotidienne. Paris. PUF.

CALAME Pierre (1994). Un territoire pour l’homme. La Tour d’Aigues. Editons de l’Aube.

CROZIER Michel, FRIEDBERG Erhard (1977). L’acteur et le système. Paris. Éditions du Seuil.

GIORDAN André, SOUCHON Christian (2008). Une éducation pour l’environnement ver un développement durable. Paris. Delagrave

JAMBES Jean-Pierre (2001). Territoires apprenants : esquisses pour le développement local du XXIème siècle. Paris. L’Harmattan

LEMAIGNAN Christian (2010). Pensées pour le futur de nos territoires : de la société de la connaissance à une nouvelle civilisation dans nos territoires. Paris. L’Harmattan

SCHUGURENSKY Daniel.  “Vingt mille lieues sous les mers” : les quatre défis de l’apprentissage informel » in Revue française de pédagogie. N° 160 .Juillet-septembre 2007. P.13-26

VELTZ Pierre (2002). Des lieux et des liens : essai sur les politiques du territoire à l’heure de la mondialisation. Paris. PUF

Livres, revues

Livres, revues

Auteurs

BONDU Jérôme, CASPAR Pierre, CHARBONNIER Olivier, ENLART Sandra, CRISTOL Denis, FERRAND Jean-Luc, FRACKOWIAK Pierre, MEIRIEU Philippe, HEBER-SUFFRIN Claire et Marc

Ouvrages

  • BONDU Jérôme, Voyage aux pays des réseaux Humains, Lavauzelle, 2011
    Guide pratique pour développer des réseaux humains
    « Le phénomène des réseaux humains, réseaux d’influence, réseaux d’écoles, réseaux politiques, réseaux terroristes, semble plus que jamais occuper le devant de la scène. Mais que se cache t il réellement derrière ces « réseaux » que l’on retrouve dans tous les articles de journaux et sur toutes les bouches. Après un patient travail d’enquête de trois ans, l’auteur livre cet ouvrage qui fait le point sur la question. On y trouvera en première partie un abécédaire qui donne 26 clés d’entrée pour comprendre le phénomène des réseaux. La seconde partie est composée de 130 témoignages, issus de spécialistes des réseaux, mais aussi de chefs d’entreprises, journalistes, politiques, sportifs, chômeurs, SDF. Toutes les composantes de la société sont représentées. Tous présentent avec honnêteté leur vision et leur pratique des réseaux; On y découvre comment les réseaux sont construits et utilisés, dans un langage clair et simple. Cette présentation concrète apporte une lumière nouvelle à un sujet qui charrie beaucoup d’idées reçues. »
    Présentation du livre
  • CASPAR Pierre« La formation des adultes. Hier, aujourd’hui, demain … », Eyrolles, 2011
    La formation des adultes au cœur des évolutions de la société Qu’est-ce que l’éducation et la formation tout au long de la vie ? Doit-on encore investir dans la formation ? Quelle place réserve-t-on aujourd’hui à la formation dans la gestion des ressources humaines et le management ? La crise nous conduira-t-elle à plus d’humanité dans le travail et les rapports sociaux ? Ce livre aide à répondre à ces questions, et à beaucoup d’autres.
    Acteur central du développement de la formation des adultes depuis près de 50 ans, Pierre Caspar livre ici un texte singulier. D’abord parce qu’il s’ancre dans des mutations qui marquent profondément l’évolution des apprentissages à l’âge adulte, qu’il en analyse les sources et les racines pour mieux comprendre leurs développements actuels et leurs devenirs possibles. Mais aussi parce qu’il relate des situations, des événements, des chantiers très concrets, qu’il a vécus personnellement et en position de responsabilité.
    Ce livre n’est pas un travail d’historien ; c’est un livre d’histoires, qui nous conduisent des premiers moments de l’éducation permanente à la société numérique d’aujourd’hui, de la rencontre des ingénieurs et des pédagogues à l’irruption du langage et de la pensée économique dans la formation, et aux investissements immatériels. Tout en tissant des liens entre hier, aujourd’hui et demain. Cela renvoie à un grand enjeu : l’accès aux savoirs.
    Au fond, ce livre ne traite pas seulement de la formation. Il la valorise comme un levier de changement, de progrès, mais il est surtout porté par une réflexion sur la place de l’homme dans les bouleversements que nous rencontrons aujourd’hui, et sur ses capacités à s’y préparer, à y vivre, et à s’y accomplir.
  • CHARBONNIER Olivier, ENLART Sandra, « Faut-il encore apprendre ? », Dunod, 2010
    L’économie de la connaissance connaît une révolution sans précédent. Les modèles traditionnels de l’apprentissage sont totalement bouleversés face au déferlement des savoirs mis à disposition comme jamais. Ce livre tente de dessiner les nouveaux modèles d’apprentissage et explique comment nous allons apprendre demain.
    Sommaire L’apprentissage aujourd’hui. Le choc Internet. Le choc des neurosciences. Les trois mutations majeures dans notre rapport au savoir. Les accès implicite du savoir : jouer, scanner, simutanéïté. Eduquer au traitement de l’information. Quel apprentissage pour demain? Bibliographie.
  • CRISTOL Denis, « Innover en formation », L’harmattan, 2011
    « Comment former autrement en entreprise ? Comment mobiliser l’énergie humaine dans un projet éducatif professionnel ?
    L’auteur propose de revisiter les pratiques habituelles de formation et de concevoir des environnements pédagogiques innovants où il s’agit d’apprendre plutôt que d’« être enseigné ». L’individu n’est plus passif mais devient un véritable acteur face à son apprentissage.
    La première partie de l’ouvrage expose l’innovation en formation ; la deuxième la rend accessible à travers une trentaine de propositions concrètes (créer le sentiment d’unité par une performance artistique, organiser des universités mobiles, utiliser le e-learning et le Web 2.0, créer une université d’été, etc.). Chaque proposition est présentée sous la forme d’un mode d’emploi très détaillé.
    Les exemples réels, les conseils et les exercices pratiques mettent à portée de main ces approches innovantes.
    Cet ouvrage intéressera particulièrement les formateurs, responsables et directeurs de formation qui souhaitent dynamiser l’apprentissage en entreprise, à commencer par celui des managers. »
  • FERRAND Jean-Luc, « L’ingénierie de formation territoriale, entre politique et démarches de proximité », Revue « Éducation permanente, Mai 2011
    « Les territoires subissent directement les conséquences des évolutions économiques et sociales qui agitent la société. A partir d’une tentative de synthèse de ces principaux déterminismes qui, à des degrés divers, interrogent l’emploi, les compétences et la formation, l’article met en évidence les difficultés posées par la simple connaissance des territoires préalables à l’action, ainsi que les pratiques et les questions de l’ingénierie de formation spécifiquement mise en œuvre au niveau des politiques régionales et locale. Il interroge la place et le positionnement des acteurs de la formation dans ces pratiques, la nécessité d’élargir le champ pédagogique traditionnel de la formation, et d’une manière générale, la notion de territorialisation des politiques d’emploi et de formation. »
  • FRACKOWIAK Pierre, MEIRIEU Philippe : « L’éducation peut-elle être encore au cœur d’un projet de société ? », Éditions de l’Aube, 2011
    « La priorité à l’École est loin de se limiter à quelques réformes techniques de l’institution scolaire. Elle interroge tout notre fonctionnement social et toutes nos options politiques.
    Il s’agit de savoir si l’on va se résigner à laisser le darwinisme social – relooké en idéologie du maillon faible – nous submerger, ou si l’on va s’engager dans une société ouverte, où l’on ne désespère jamais de quiconque, où l’on permet à chacun de trouver une place et de continuer à apprendre tout au long de sa vie, où l’on suscite l’intelligence individuelle et collective pour en faire le moteur de notre progrès.
    Plus que jamais, et selon la belle formule de Gaston Bachelard, l’enjeu est là : La société doit être faite pour l’École et non l’École pour la société. » Philippe Meirieu, mars 2008. »
  • HEBER-SUFFRIN Claire et Marc, « Savoirs et réseaux. Se relier, apprendre, essayer », Nice, Les éditions Ovadia, 2009
    Ces Réseaux, nés des questions et des aspirations de leurs initiateurs, se sont enrichis, au fur et à mesure de leur existence et de leurs développements, de questions de société : tant de celles qui se faisaient jour autour d’eux que de celles qu’ils contribuaient à révéler.
    Leur actualité même, manifestée par l’intérêt qu’ils suscitaient, par leur développement non imaginé par leurs premiers promoteurs et par la diversité de leurs mises en œuvre, aurait pu les entraîner vers une dogmatisation fatale. Cela n’a pas été le cas, sans doute en raison de l’attention de certains de leurs acteurs à tisser en permanence action, formation, recherche, communication, construction d’une mémoire commune et recherche de coopérations ; en raison également d’une vigilance très partagée dans les Réseaux à rester reliés en réseaux, en Inter-Réseaux, en réseaux de Réseaux qui s’obligent à de la formation réciproque et à un véritable échange d’expériences.
    Cette actualité socialement reconnue a plutôt développé, pour leurs promoteurs et pour leurs animateurs, une exigence de réajustement des formes, des outils et des analyses. Elle a enraciné une volonté collective de permanence et de renforcement des valeurs (en particulier à travers une Charte). On pourrait parler d’une triangulation efficiente définie ainsi : réalité actuelle /invariants choisis/personnes concernées agissantes.

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