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Petit traité à l’usage des gens soucieux du devenir

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BERNARD Michel,
COFFINET Philippe, ROCCHIETTI Stéphane

Éditions de Bergier, 2016

Explorer le futur, c’est entrer en prospective, dont la futurologie est une variante. Explorer le futur, c’est aussi questionner le passé et le présent. Contribuer au futur, c’est aussi esquisser une nouvelle anthropologie .
Cet ouvrage, après un avant propos, présente trois contributions sur trois défis majeurs :
• Philosophie
• Santé
• Éducation
Philosophie, santé, éducation constituent en soi et reliées une base pour affronter tous les autres défis actuels et à venir. Chacun d’une part et d’autre part l’humanité ont l’ardente obligation de l’éveil, du discernement, d’une conscience affinée pour tenir compte de la complexité, de l’incertain, de l’imprévu. Leur avenir, qui reste indéterminé, en dépend.
Puis, est esquissé brièvement un chemin pour le temps présent et à venir. Le lecteur est invité à poursuivre pour devenir lui-même explorateur de soi, de l’autre, des autres, de la nature, du monde et du cosmos. Et de ce fait, à entrer en nouvelle anthropologie. Pour se situer et agir dans le temps.
Un petit traité à poursuivre, à prolonger, à incarner dans l’harmonie DIRE – FAIRE- ÊTRE.

Voir Éducation/apprentissagesSanté

Bunge Mario, Entre deux mondes

Mémoires d’un philosophe-physicien

Traduction Pierre Delaporte

Éditions Matériologiques, septembre 2016

M. Bunge

Bunge est un personnage hors normes, méconnu en France. On espère que ce livre, moins technique que ceux qu’il écrit généralement, sera un moyen (bien tardif, il a 97 ans !, et n’a jamais reçu en France l’attention qu’il mérite, malgré quelques traductions ces dernières décennies) de rendre justice au plus important penseur matérialiste actuel.

http://materiologiques.com/sciences-philosophie-2275-9948/231-entre-deux-mondes-memoires-dun-philosophe-physicien-9782373610734.html

Moeglin Pierre (dir.), Industrialiser l’éducation

Anthologie commentée
Presses universitaires de Vincennes, septembre 2016

Dans tous les pays, les systèmes éducatifs mobilisent des  moyens importants ce qui suscitent des interrogations depuis un siècle sur les finalités de  l’enseignement et la formation, mais aussi sur les méthodes organisant cette éducation. Est-il légitime  de rechercher efficacité et efficience dans ce domaine ? A l’ère du numérique et des apprentissages tout au long de la vie, ces interrogations sont plus que jamais d’actualité.

4ème de couverture

Un spectre hante la recherche en éducation : le spectre de l’industrialisation. Depuis le début du xxe siècle en Amérique du Nord et en Europe, le recours à des méthodes et moyens industriels pour enseigner, apprendre et administrer le système éducatif suscite autant d’enthousiasme que d’anathèmes. Les expériences font l’objet d’un nombre croissant d’études et de recherches, mais leurs acquis se perdent au fur et à mesure. Le but de cette anthologie est d’en restituer l’essentiel.
Vingt et un extraits couvrant un siècle de controverses scientifiques sont présentés et commentés par une équipe internationale de chercheurs. Issu des travaux du Séminaire Industrialisation de la Formation que Pierre Moeglin anime depuis sa création en 1991, cet ouvrage aide à comprendre les mutations des organisations, ressources et pratiques éducatives.
Pierre Moeglin est professeur de sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris XIII. Il a fondé et dirigé le LabSic, ainsi que la Maison des sciences de l’Homme Paris Nord. Il est membre senior de l’Institut Universitaire de France.

TABLE DES MATIÈRES
Introduction
La question de l’industrialisation de l’éducation 9
Pierre Moeglin

1. Le temps des pionniers 75
Chapitre 1. John Franklin Bobbitt.
Taylor à l’école 79
Pierre Moeglin avec la collaboration d’Alain Chaptal

Chapitre 2. Joseph Wilbois.
Mysticisme social et science de l’éducation 91
Françoise Thibault, Pierre Moeglin

Chapitre 3. Burrhus F. Skinner.
Le précepteur mécanique 103
Jean-Marie Ball, Claude Debon, Pierre Moeglin

Chapitre 4. Lê Thành Khôi.
Productivité éducative et progrès social 115
Judith Barna, Pierre Moeglin

2. Le temps des critiques 123
Chapitre 5. Harold A. Innis.
Un doyen contre les dérives de l’industrialisation 127
Gaëtan Tremblay, Didier Paquelin

Chapitre 6. Jacques Piveteau.
Comme la production industrielle,
le système scolaire ? 139
Pierre Moeglin, Laurent Petit

3. Le temps des ingénieurs 147
Chapitre 7. Philip Hall Coombs.
Améliorer le rendement 151
Pierre Landry, Mohamed Sidir

Chapitre 8. Guy Berger.
Problématique alliance entre technologues
et pédagogues 165
Éric Auziol, Pierre Moeglin

Chapitre 9. Jacques Perriault.
L’éducation, « industrie de la connaissance » 177
Laurent Petit avec la collaboration
de Monique Commandré et Roxana Ologeanu

Chapitre 10. Geneviève Jacquinot.
Penser la dimension industrielle
de la technologisation 187
Élisabeth Fichez, Pierre Moeglin

Chapitre 11. Gilbert Paquette.
Systémisme et idéologie de la « Société du savoir » 199
Monique Commandré avec la collaboration
de Yolande Combès, Patrick Guillemet et Pierre Moeglin

Chapitre 12. Monique Linard.
Ingénierie sans industrialisation ? 211
Claude Debon, Pierre Moeglin
avec la collaboration d’Élisabeth Fichez

4. Le temps des analyses 221
Chapitre 13. Jean Gadrey.
Contradiction dans les termes ? 225
Jean-Luc Metzger, Didier Paquelin

Chapitre 14. Jean-Louis Derouet.
Logique industrielle et compromis d’établissements 239
Nathalie Boucher-Petrovic, Yolande Combès

Chapitre 15. Luc Carton.
Industrialisation, mot-valise ? 249
Yolande Combès, Pierre Moeglin, Alain Payeur (†)

5. Le temps des renouvellements 257
Chapitre 16. Otto Peters.
Les révolutions industrielles de l’enseignement à distance 261
Judith Barna, Patrick Guillemet, Pierre Moeglin

Chapitre 17. Tony Bates.
Postfordisme ou néo-fordisme ? 271
Jean-Luc Metzger avec la contribution de Pierre Moeglin

Chapitre 18. Christine Musselin.
Vers un capitalisme académique ? 285
Françoise Thibault

Chapitre 19. George Ritzer.
McDonald’s et après 297
Marie-José Barbot, Pierre Moeglin, Alain Payeur (†)

Chapitre 20. Bjørn Stensaker.
Politique des marques 313
Bernard Miège, Pierre Moeglin

Chapitre 21. Tony Waters.
Retour à la bureaucratie ? 327
Pierre Moeglin

Pourquoi industrialiser ? Remarques conclusives 335
Pierre Moeglin
Références bibliographiques 347
Index nominum 371
Index notionum 377
Les auteurs 379

Voir Éducation/Apprentissages

A quoi sert la VAE ?

L’article de Paul Santelmann Comment repositioner la VAE ? précise que « La VAE ne peut prendre sens que dans une forme modulaire permettant de valider des compétences acquises de façon successive dans des métiers différents ou en articulation avec des formations permettant d’enrichir une expérience métier dans une perspective de progression professionnelle. « 

Cela suppose que la formation continue ne soit pas le prolongement de la formation initiale mais intègre « l’expérience singulière liée au collectif de travail » pour devenir une réelle formation tout au long de la vie professionnelle.

Voir Reconnaissances

KOMLOS, J., KELLY I., The Oxford Handbook of Economics and Human Biology

Oxford-New York: Oxford University Press, 2016, pp. xiv + 834. Cf.:
https://global.oup.com/academic/product/the-oxford-handbook-of-economics-and-human-biology-9780199389292?lang=en&cc=fr#
http://www.amazon.com/dp/0199359970/ref=rdr_ext_tmb
http://www.amazon.com/dp/0199389292/ref=rdr_ext_tmb#reader_0199389292

The Oxford Handbook of Economics and Human Biology provides an extensive and insightful overview of how economic conditions affect human well-being and how human health influences economic outcomes.

Among the topics explored are how variations in height, whether over time, among different socio-economic groups, and in different locations, are important indicators of changes in economic growth and economic development, levels of economic inequality, and economic opportunities for individuals.

The book covers a broad geographic range: Africa, Latin and North America, Asia, and Europe. Its temporal scope ranges from the late Iron Age to the present.

Taking advantage of recent improvements in data and economic methods, the book also explores how humans’ biological conditions influence and are influenced by their economic circumstances, including poverty.

Among the issues addressed are how height, body mass index (BMI), and obesity can affect and are affected by productivity, wages, and wealth. How family environment affects health and well-being is examined, as is the importance of both pre-birth and early childhood conditions for subsequent economic outcomes.

Reflecting this dynamic and expanding area of research, the volume shows that well-being is a salient aspect of economics, and the new toolkit of evidence from biological living standards enhances understanding of industrialization, commercialization, income distribution, the organization of health care, social status, and the redistributive state affect such human attributes as physical stature, weight, and the obesity epidemic in historical and contemporary populations.

BUNGE M., Le matérialisme scientifique,Syllepses, 2008

Résumé

Mario Bunge est un théoricien du matérialisme de première importance. Pourtant, il s’avère que son œuvre, remarquable par la diversité des sujets et des domaines explorés, reste insuffisamment traduite en français. Le matérialisme scientifique comble quelque peu cette lacune et surtout donne aux lecteurs une idée précise de ce qui constitue l’originalité du projet encyclopédique de son auteur, tel qu’il le développe notamment dans les huit volumes de son Treatise on Basic Philosophy.

Physicien de formation, philosophe des sciences de la nature et des sciences humaines, attentif à la technologie, Bunge est un des rares penseurs de notre siècle à entreprendre l’examen et la construction d’un système de connaissances scientifiques et philosophiques. Tout au long de sa vie de chercheur, il a approfondi cette idée d’une unité des savoirs, en intégrant les théories et données atomisées par la spécialisation scientifique – certes nécessaire -, et en respectant l’autonomie des disciplines et des objets qu’exhibent ou définissent les sciences et l’épistémologie. Chez lui, aucune velléité d’annexion de tel ou tel domaine au profit d’un autre ; au contraire, Bunge dénonce les excès d’un matérialisme brutal, qui voudrait abolir certaines entités, faute de les bien comprendre. Puis, regardant à l’autre bout du spectre des conceptions du monde, Bunge, spécialiste de mécanique quantique, fustige l’un des poncifs les plus constants de la vulgate contemporaine : la « dématérialisation » de la matière.

Mario Bunge signe ici un ouvrage dense, parfois technique (d’où l’aspect souvent axiomatique de son propos, comme lorsqu’il traite de l’esprit ou de la culture, domaines généralement peu abordés de la sorte…), mais qui sait aussi être savoureusement caustique, notamment dans son exposé des vaines promesses de la dialectique, ou encore de l’évanescent monde 3 de Karl Popper.

La conception bungienne du matérialisme fait de ce dernier une ontologie et une méthode pour « dé-couvrir » le monde. Loin des frilosités ontologiques des formes les plus affadies du positivisme, Mario Bunge décrit comment et explique pourquoi philosophie et sciences ne peuvent que confluer pour parvenir à ce but, l’un des plus élevés de l’humanité.

Sommaire

  • Être
    • La matière aujourd’hui
    • Le matérialisme aujourd’hui
  • Devenir
    • Modes de devenir
    • Une critique de la dialectique
  • Esprit
    • Une théorie matérialiste de l’esprit
    • L’esprit en évolution
  • Culture
    • Une conception matérialiste de la culture
    • Le monde 3 de Popper n’est pas de ce monde
  • Concept
    • Le statut des concepts
    • Logique, sémantique et ontologie
  • Appendice – Nouveaux dialogues entre Hylas et Philonous

BUNGE M., Matérialisme et humanisme, Liber, 2004

Pour surmonter la crise de la pensée

Certains philosophes soutiennent de nos jours que la philosophie est morte. À en juger par les acrobaties mentales à la mode dans les milieux postmodernes, toute personne raisonnable sera sans doute portée à l’admettre. Mario Bunge estime pourtant que le diagnostic est prématuré. Car on continuera à philosopher aussi longtemps qu’on se posera des questions sur le monde et sur notre place en son sein. Ce qui semble clair, en revanche, c’est que la philosophie institutionnelle est, elle, en crise. À preuve, le peu d’idées nouvelles qu’elle propose pour aider l’homme ordinaire à comprendre le monde, le savoir ou l’action. Pis, quelques philosophes ont même favorisé cette décadence en mettant au rancart les grands problèmes de la philosophia perennis, l’ambition des vastes systèmes de connaissance et la raison elle-même. Tout en admettant ce triste état des choses, Mario Bunge croit que c’est là une crise dont la discipline se remettra, dans la mesure où elle acceptera d’affronter les vrais problèmes de la réalité, qu’elle sera exacte et compatible avec la science, et surtout qu’elle évitera les questions oiseuses et les raisonnements abscons. Cet ouvrage trace donc les grandes lignes d’une pareille pratique philosophique. Dans une langue claire et sans jargon technique, il s’adresse à tous ceux qui s’intéressent à des questions telles que: Qu’est-ce que la matière? Qu’est-ce que l’esprit? Quelle est la nature de la société? Y a-t-il des limites à notre connaissance? Qu’est-ce qui distingue la science de la pseudoscience? Comment équilibrer droits et devoirs? Ces questions se posent encore aujourd’hui et la philosophie devrait être l’outil intellectuel pour y répondre.

TABLE DES MATIÈRES

Préface du traducteur                     7

Avant-propos                             13

Chapitre 1 L’humanisme dans la révolution informationnelle    19

1.1     L’humanisme laïque est une conception du monde à part entière  20

1.2     Humanisme religieux et libre pensée antisociale  21

1.3     Les humanistes face à la révolution informationnelle  23

1.4     Information et savoir            24

1.5     L’autoroute de l’information     28

1.6     Vers la société virtuelle        30

Chapitre 2     Dix paradigmes cosmologiques    35

2.1     Aperçu des dix paradigmes cosmologiques 36

2.2     Le holisme ou l’animal cosmique  38

2.3     Le hiérarchisme ou l’échelle cosmique   40

2.4     Le tychisme ou le casino cosmique 40

2.5     Le dynamisme ou le majestueux fleuve de l’Être   41

2.6     La dialectique ou la conflagration universelle   42

2.7     L’atomisme ou le nuage cosmique  44

2.8     Le mécanisme ou l’horloge cosmique 47

2.9     Le sacralisme ou le Temple cosmique 48

2.10    Le textualisme ou le livre du monde    48

2.11    Le systémisme ou le système de tous les systèmes 50

2.12    Conséquences épistémologiques    55

Chapitre 3      Le triomphe du matérialisme    61

3.1     La matière est-elle inerte ?     62

3.2     Une dématérialisation de la matière ?   65

3.3     Les quanta sont-ils irréels ?    68

3.4     La vie est-elle immatérielle ?   70

3.5     L’esprit est-il immatériel ?     72

3.6     La culture est-elle immatérielle ? 75

3.7 La science est l’étude de la matière 80

3.8 Comment actualiser le matérialisme ? 81

3.9 Définir la « matière »               84

3.10 Le postulat central du matérialisme 86

3.11 Les systèmes matériels              88

3.12 L’émergence                         90

3.13 Des paliers et de l’évolution       93

3.14 Un matérialisme nouveau             95

Chapitre 4          Des neurones à l’esprit    99

4.1    Cinq approches pour l’étude des humains 101

4.2     Sept modèles de l’humain        104

4.3     Systèmes et niveaux             108

4.4     Comment expliquer le comportement et l’activité mentale ? 112

4.5     Deux synthèses                  116

Chapitre 5 Deux trilemmes au sujet du social    123

5.1    Les rapports entre microniveau et macroniveau    125

5.2     La dynamique sociale            128

5.3    Définitions                      132

5.4     Principes concernant les systèmes sociaux   135

5.5    Principes pour l’étude des systèmes sociaux 139

Chapitre 6 Interprétations et hypothèses dans les sciences    sociales 145

6.1    Le sens : but, fonction ou indice ? 147

6.2     Interprétation, inférence ou hypothèse ?    152

6.3     Des problèmes insolubles ?      159

6.4     Similitudes foncières entre Verstehen et théorie du choix rationnel 163

Chapitre 7 Quelques doutes à propos du scepticisme   173

7.1    Dogmatisme et scepticisme, une affaire de degré  176

7.2     Tout serait-il possible ?       182

7.3     Les conjectures ne sont pas toutes également plausibles   184

7.4     Prévisibilité et plausibilité, deux notions différentes   mais reliées 186

7.5     Du négativisme                  188

7.6     Le paradoxe du sceptique        191

7.7     Effets pervers du scepticisme absolu    193

Chapitre 8 Comment reconnaître une pseudoscience ?   199

8.1    Mimer la science                 199

8.2     Importance du problème          201

8.3     Les champs cognitifs            206

8.4     Science et pseudoscience        210

8.5     Pseudosciences et pseudotechnologies sous les projecteurs 213

8.6     La parapsychologie ou la chasse aux fantômes 216

8.7 Les élucubrations débridées de la psychanalyse  219

8.8 Psychologie et informatique : le cerveau n’est-il qu’une machine ? 224

8.9 Comment distinguer pseudoscience, protoscience et hétérodoxie ?    227

Chapitre 9 Les valeurs et la morale dans une perspective matérialiste et réaliste                                235

9.1 Fait et valeur                      236

9.2 La loi et la règle                  239

9.3 Droits et devoirs                   243

9.4 L’agathonisme, une éthique humaniste 246

9.5 La techno-holo-démocratie : une philosophie sociale humaniste 247

Chapitre 10 Crise et reconstruction de la philosophie   253

10.1 La crise                           254

10.2 Les causes de la crise             263

10.3 Options et desiderata pour une reconstruction  269

Bibliographie                           277

Index                                   287

BUNGE M., Intuition et Raison, Vigdor

inédit en français, avec glossaire de l’éditeur : 500 notions et noms propres reliés au texte par 3000 liens hypertexte [4,50 Mo]

Titre original en espagnol :  » Intuición y razón « .
Ce livre trouve son origine dans trois conférences prononcées par l’auteur à l’Université de Pennsylvanie à la fin de l’année 1960, dans le cadre des Départements de Mathématiques, de Physique et de Philosophie. La première édition est apparue en 1962, et fut publiée par Prentice Hall, sous le titre  » Intuition and Science « . Elle a été rééditée en 1975 par Greenwood Press. En 1965, les Éditions Universitaires de Buenos Aires en ont publié la traduction espagnole sous le titre   » Intuición y Ciencia « . Toutes ces éditions sont épuisées depuis des années. La présente édition est la traduction de la version entièrement revue, augmentée et actualisée par l’auteur de l’édition argentine de 1965.

Traduction de l’espagnol et glossaires : Adam HERMAN

TABLE DES MATIÈRES

Préface
Introduction

Chapitre I : L’INTUITIONNISME PHILOSOPHIQUE

1. D’Aristote à Kant.
1. 1. Sources de l’intuitionnisme aristotélicien.
1. 2. L’intuition rationnelle chez Descartes.
1. 3. La science intuitive de Spinoza.
1. 4. L’intuition pure de Kant.
2. L’intuitionnisme contemporain.
2. 2. Le  » Verstehen  » de Dilthey.
2. 3. L’  » intuition métaphysique  » de Bergson.
2. 4. La  » Wesensschau  » de Husserl.
2. 5. Intuitions de valeurs et de normes.
3. Bilan.
Chapitre II : L’INTUITIONNISME MATHÉMATIQUE

1.  Sources.
1. 1. Sources mathématiques et philosophiques.
1. 2. Brouwer et Kant.
2. Thèses principales.
2. 1. Statut de la logique et de la mathématique.
2. 2  La thèse intuitionniste de l’intuitionnisme mathématique.
2. 3. Le principe de constructivité.
2. 4  Le tiers-exclu.
2. 5  Intuitionnisme mathématique et intuitionnisme philosophique.
3. Les Pour et les Contre.
Chapitre III : L’INTUITION DES SCIENTIFIQUES

1. Types d’intuition.
1. Un mythe concernant la méthode.
1. 2. L’intuition comme perception.
1. 3. L’intuition comme imagination.
1. 4. L’intuition comme raison.
1. 5. L’intuition comme capacité d’évaluation.
2. Nouvel examen de certains types d’intuition intellectuelle.
2. 1. L’intuition intellectuelle comme une manière normale de penser.
2. 2 L’imagination créatrice.
2. 3. L’inférence catalytique.
2. 4. Phronesis.
3. L’intuition, embryon incertain.
3. 1. Les intuitions et leur mise à l’épreuve.
3. 2.  » Intuitif » versus  » systématique « .
3. 3. Le rôle de l’intuition en science.
Conclusions.

BUNGE M., La science, sa méthode et sa philosophie, Vigdor

inédit en français avec glossaire de l’éditeur : 500 notions et noms propres reliés au texte par 3000 liens hypertexte [3 Mo]

Titre original en espagnol :  » La ciencia su método y su filosofía « .
Ce volume contient quatre essais tirés avec de légères modifications de l’œuvre de Mario Bunge : Metascientific Queries Springfield, III. Charles C. Thomas, 1959.

Traduction de l’espagnol et glossaires : Adam HERMAN

TABLE DES MATIÈRES

CHAPITRE I : QU’EST-CE QUE LA SCIENCE?

1. Introduction
2. Science formelle et science factuelle
3. Inventaire des principales caractéristiques de la science factuelle.

CHAPITRE II : QUELLE EST LA MÉTHODE DE LA SCIENCE?

1. La science, connaissance vérifiable
2. Véracité et vérifiabilité
3. Les propositions générales vérifiables : hypothèses scientifiques
4. La méthode scientifique, ars inveniendi?.
5. La méthode scientifique comme technique de questionnement et de mise à l’épreuve..
6. La méthode expérimentale…
7. Méthodes théoriques
8. Sur quoi repose une hypothèse scientifique?
9. La science, technique et art
10. Le modèle de la recherche scientifique
11. Portée de la méthode scientifique
12. La méthode scientifique, un dogme de plus?

CHAPITRE III : QU’EST-CE QU’UNE LOI SCIENTIFIQUE?

1. Quatre significations du terme  » loi scientifique  »
2. Nomenclature proposée
3. Illustration de ces distinctions
4. Justification de la distinction entre lois et énoncés de lois
5. Justification de la nécessité d’autres définitions
6. Les lois scientifiques sont-elles nécessaires?
7. La causalité est-elle une propriété intrinsèque des lois?
8. Les idéaux de la science et les divers niveaux de signification du mot  » loi  »

CHAPITRE IV : PHILOSOPHER SCIENTIFIQUEMENT, ABORDER LA SCIENCE PHILOSOPHIQUEMENT

1. Philosophie et science
2. Disciplines contiguës à l’épistémologie.
3. Sciences et humanités
4. Les études épistémologiques dans la formation du chercheur
5. L’apprentissage et l’enseignement de l’épistémologie